Bienvenue sur le blog des élèves de l'ULIS (Unité Localisée pour l'Inclusion Scolaire) du collège Beatus Rhenanus de Sélestat.
Grâce à ce blog, les élèves veulent montrer à leurs familles, leurs amis et aux autres élèves, les poèmes qu’ils écrivent et certains des travaux qu'ils réalisent en culture humaniste.
On trouvera aussi sur ce blog des liens vers les sites utilisés pour travailler en autonomie et une présentation des jeux éducatifs préférés des élèves.

dimanche 22 avril 2012

S'évader en BD

En décembre 2011, nous avons participé au concours de bande dessinée l' Hippocampe (http://www.hippocampe-culture.fr/concours.php), organisé dans le cadre du festival de la bande dessinée d'Angoulême. Nous n'avons pas reçu de prix mais cela a été une formidable expérience !
Voici le scénario de notre bande dessinée et quelques photos du résultat final.

Vignette 1 (une vignette allongée en noir et blanc représentant une salle   de classe) :



Vignette 2 : les enfants sont en noir et blanc avec au dessus d'eux un tourbillon noir, gris et blanc.

Vignette 3 :

Vignette 4 (au-dessus de la mer, camaïeux de bleus)
Les vagues vert d'eau,
Comme c'est beau !
Nagent les sardines,
Dans l'onde bleu marine.
                            
Vignette 5 (Marseille)











Vignette 6 (une petite vignette avec un immense soleil) :
Au revoir Marseille,
Et son beau soleil,
Avec des arcs-en-ciel !


Vignette 7: (Espagne : une grosse vignette carrée avec des reproductions de dessins de Picasso)

              

Vignette 8 (Pise, une grande vignette verticale) 

Vignette 9 (une vignette du même format que la précédente : la montgolfière est posée sur la tour de Pise)
Pierre : Je joue du tambour
           Sur la tour !
Charlotte : Est-ce que tu fais un concours
                De tambour ?
Pierre : Non ! Mais avec la musique,
           Emu, je m’évade toujours
           Jusqu’en Martinique !

Vignette 10 (carte ancienne des vents)
Charlotte : Grâce à Eole,
                Je vole loin de l’école !

Vignette 11 (Athéna et sa chouette)
Pierre : Athéna, déesse
           De la sagesse,
           Donne-moi l’adresse
           De la Turquie
           Si jolie !

Vignette 12 (une grosse vignette allongée où l’on voit la mer, des poissons  et des méduses)
Charlotte : Regarde, en bas :
               C’est Antalia !
Pierre : Attention aux méduses !
         Elles te piqueront le nez !
         Un coup d’électricité,
         Ça use !
 Charlotte : Moi qui suis gauloise, 
Je suis étonnée
par cette mer turquoise.
Je vais la dessiner 
sur mon ardoise !
Vignette 13
      




Vignette 14 (une petite vignette avec seulement Pierre)
Pierre : Je préfère
           Un scooter des mers.
           C’est trop bien !
           Partons demain !

Vignette 15 (une vignette allongée avec des dauphins et des tortues).
Charlotte : Oh, tu as vu ?
                Des tortues !
Pierre : Et des dauphins !
         Si on faisait un dessin ?

Vignette 16 (en forme de triangle avec une carte de l’Amérique)
         Direction l’Amérique !

Vignette 17 (une grosse vignette avec un collage de gravures représentant la traite des esclaves et l’abolition de l’esclavage) :

Vignette 18 (une vignette de taille moyenne reliée à une autre par un grand palmier)
Charlotte : Les cocos,
                C’est marron,
                C’est beau,
                C’est bon,
                C’est chaud ?
Pierre : Pour savoir
          Il faut goûter
          Ce soir,
            Avec une tasse de thé !
Vignette 19 : un coucher de soleil

Vignette 20 (un tourbillon rappelant celui de la vignette 2)
         On aimerait voir d’autres îles
         D’Amérique
         La Guadeloupe, la Jamaïque
         Et aussi visiter le Brésil…

Vignette 21 (retour dans la salle de classe mais cette fois, c’est très coloré)



FIN







mardi 3 avril 2012

Les voisins musiciens.

Morgane et Stevy ont inventé une histoire à partir du livre d'images de Junko SHIBUYA, Les voisins musiciens, paru chez Autrement, en 2011.
Voici le fruit de leur travail :


Antonio ouvre la fenêtre car il a trop chaud. C'est l'été. Il voit des camarades dans la rue,
des arbres, un jardin et un beau soleil. Antonio a l'air content. Il remarque que la maison d'à côté est à vendre. Il est un peu triste parce que cela veut dire que sont ami Benjamin
a déménagé. Si des gens veulent visiter la maison, ils doivent appeler l'agence immobilière
au numéro indiqué sur le panneau.
Antonio commence à être curieux de savoir qui seront ses nouveaux voisins.

Un jour, Antonio aperçoit une silhouette à travers la fenêtre de la maison à vendre.
"C'est qui ?" se demande t-il, "le propriétaire, le papa de Benjamin qui revient, ou bien un nouveau voisin ? Ou simplement un visiteur qui va réfléchir ?"
Antonio se pose beaucoup de questions.

Un autre jour, la fenêtre s'ouvre. Antonio se penche pour voir ce qu'il se passe. La maman, Sandra, arrive et le gronde: «Tu n'as pas le droit de regarder les voisins par
La fenêtre, ça ne se fait pas ! La curiosité est un vilain défaut !»


L'homme qu'Antonio a vu enlève la pancarte à vendre de la fenêtre. Cette fois, c'est sûr, il y a un nouveau voisin. Mais Antonio ne regarde plus: il est occupé à prendre une chaise sur laquelle il monte. Il voit deux personnes dans la maison d'à côté, puis 3, puis 4. Il y a même une petite fille. Sur sa chaise, Antonio s'apprête à jouer du violon mais il hésite, cela n'a pas l'air de lui plaire. Mais quand il se penche par le fenêtre, il a l'air content : il voit la petite fille, Francesca, qui semble épatée. Elle l'encourage.
Antonio est très concentré. La petite fille Francesca aime beaucoup l'écouter. La belle musique d'Antonio attire même les papillons

Antonio s'amuse beaucoup avec son violon: il «prend son pied». Francesca, elle, est un peu triste: elle a peur qu'Antonio ne l'aime pas et elle voudrait apprendre à jouer du violon.

Antonio a changé de musique. Il joue très fort et en plus, le vent s'est levé. Un corbeau s'envole, le papillon s'enfuit et Francesca est mécontente.
Soudain,  « boum », Antonio tombe de sa chaise : on ne voit plus que ses pieds. Francesca n'a pas l'air très inquiète. On dirait même qu'elle s'en fiche. Pendant qu'Antonio se frotte la tête - "Aïe, ma tête, j'ai une bosse!"-, Francesca se retourne et prend un balai.

Antonio, qui entend de la musique, remonte sur sa chaise, en se disant : « J'espère que je ne tomberai plus ». Il regarde par le fenêtre et voit que Francesca joue du piano. Il crie : « Oh, arrête de jouer ! ». Francesca fait semblant de ne pas entendre. Elle a bien le droit de jouer ! Lui aussi a joué tout à l'heure ! Chacun son tour !

Agacée, Francesca lui tourne le dos pour jouer. Antonio se redresse, son archet à la main. Ils se mettent à jouer en même temps. Jouent-ils la même chose ? Peut-être pas.
Ils jouent de plus en plus fort. Leurs notes se rejoignent, se touchent. Ils ne se font plus la tête : c'était pour rire... Ils sont amoureux. Ils s'imaginent qu'ils sont dans la même pièce et jouent en duo.

Leur musique est si belle que des animaux arrivent : des renards, des lapins, des écureuils, des oiseaux. Leur musique fait pousser des fleurs. Il y a même un ours qui vient les écouter.

A la fin, ils saluent : « Merci, merci à tous ! » disent-ils sous les applaudissements.
Ils sont contents : « - On a bien joué !
- C'était super ! Je suis amoureuse de toi ! »
Ils sentent des confettis.
Ce sont les voisins des autres appartements qui les leur ont envoyés pour les remercier. Ils ont apprécié.
Presque tout le monde a apprécié sauf le petit garçon tout en haut de l'immeuble, qui dit « bof » car il n'a pas trop aimé.

La musique a réuni deux tourterelles qui font penser à Antonio et Francesca.




Morgane et Stevy, 2 février 2012.